Le respect des droits humains, sociaux et environnementaux n’est pas efficacement garanti par les Etats dans une économie mondialisée. Les entreprises placent ainsi leur « responsabilité sociale » sur le plan de la morale et non du droit.
Plus qu’une démarche volontaire, la responsabilité sociale est le résultat des pressions exercées par les consommateurs et les investisseurs, ainsi que la société civile, sur les multinationales, soucieuses de leur capital réputationnel.
Faut-il laisser le marché réguler nos valeurs fondamentales ?
C'est la question que ce pose Roman Aydogdu dans la contribution "Les entreprises ont-elles une âme?".
Cette contribution reprend le contenu de la leçon inaugurale donné par Roman Aydogdu le 14 octobre 2021 à la Faculté de Droit, Science Politique et Criminologie de l'ULG. Elle a également été publié dan la Revue de Droit de l'ULG (2021, n° 3, p. 491-496.